Suite à l’adoption de la loi Egalim le 2 octobre 2018, les menus végétariens seront désormais proposés dans les cantines scolaires de manière obligatoire à raison d’une fois par semaine minimum. Cette mesure doit entrer en application à partir du premier novembre 2019. Si vous faites partie des personnes qui ne comprennent pas les raisons de cette disposition, nous vous proposons un décryptage sur cet état de choses.
Menus végétariens dans les cantines scolaires : les raisons
L’équilibre des relations commerciales dans la production agricole et l’interdiction de l’utilisation de certains produits chimiques dans l’agriculture ne sont pas les seules mesures qui composent la loi Egalim. Pour plus de détails, la préparation des menus végétariens est également entrée en vigueur en novembre 2019 encouragée par l’association Végétarienne de France(AVF) et Greenpeace.
L’état en mettant en place cette mesure s’inscrit dans une logique d’encouragement à la préparation des protéines digitales dans les restaurations collectives. Dans l’optique de la rendre plus efficace, la loi envisage dans les années à venir d’étendre la préparation des menus végétariens dans les organismes offrant plus de 200 repas par jour.
Outre ces paramètres, la préparation de menus végétariens permettra de faire une étude précise sur le gaspillage alimentaire, car selon plusieurs hypothèses, les repas végétariens font moins l’objet d’un gaspillage.
De plus, cette mesure offre la possibilité aux enfants végétariens de pouvoir manger à leur faim. En effet, certains enfants ne mangent ni de viande ni de poisson, du coup ceux-ci ont du mal à se nourrir convenablement lorsqu’il se retrouve dans le cadre scolaire.
Préparation de menus végétariens : comment la mesure est-elle mise en place ?
Même si certaines écoles ne sont pas encore prêtes, les autorités ont mené des démarches louables dans le cadre de la mise en application de la mesure obligeant les cantines scolaires à préparer des menus végétariens. Des producteurs locaux ont été en effet mis à contribution pour approvisionner les écoles en produits agricoles adéquats. De plus, la plupart des professionnels de la restauration collective seront accompagnés par la CNRC (Conseil National de la Restauration collective) afin de faciliter l’application de la mesure.